Monoxyde de carbone : attention, danger !

L’hiver s’installe, et tandis que les températures ont bien chuté, le chauffage tourne désormais à plein régime. Mais attention : un dispositif mal réglé peut être à l’origine d’un dangereux polluant de l’air intérieur ! Pour passer l’hiver bien au chaud tout en se protégeant du monoxyde de carbone, quelques bons gestes s’imposent.

Qu’est-ce que le monoxyde de carbone ?

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz produit par une mauvaise combustion de votre chauffe-eau ou de certains appareils de chauffage (chauffages d’appoint à pétrole, groupe électrogène, cheminée…). Il est incolore, inodore et non irritant, mais il est toxique, et encore trop souvent mortel.

Quels sont les signes d’intoxication ?

Une intoxication provoque divers symptômes, variables en fonction de l’individu et du taux de monoxyde de carbone : maux de tête, vertiges, nausées, vomissements, perte de connaissance, coma…et décès.

Quels sont les bons gestes ?

• Faites vérifier vos installations de chauffage et les conduits d’évacuation par un professionnel agréé, une fois par an de préférence avant l’hiver.
• N’utilisez jamais pour vous chauffer, d’appareils non destinés à cet usage (cuisinière, braséro, barbecue…).
• Veillez à la ventilation de votre logement et n’obstruez pas les entrées et sortie d’air
• J’aère mon logement 10 min tous les jours, même en hiver.
• Ne faites jamais fonctionner les chauffages d’appoint en continu.

Que faire en cas d’accident dû au monoxyde de carbone ?

• Aérer immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres.
• Arrêter si possible les appareils à combustion.
• Faire évacuer les locaux et vider les lieux de leurs occupants.
• Appeler les secours : le numéro unique d’urgence européen (112 et le 114 pour les personnes malentendantes) ou les pompiers (18) ou le SAMU (15).
• Ne pas réintégrer les lieux avant d’avoir reçu l’avis d’un professionnel du chauffage ou des sapeurs pompiers.

Pour tous renseignements, veuillez-vous adresser à la Direction Santé Publique de la Ville de Besançon, qui peut, en cas de doute, réaliser à domicile une mesure du taux de CO à l’aide d’un détecteur portatif.

La Direction Santé Publique de la ville de Besançon est informée par l’Agence Régionale de Santé du Doubs lorsqu’une intoxication a eu lieu sur son territoire. Une enquête environnementale est alors enclenchée par la Direction Santé Publique qui veille alors à ce que les éléments de chauffage soient réparés.