Modernisation des points d’apports volontaires au centre ville de Besançon

En cette fin d’année 2020, malgré un contexte sanitaire difficile, la modernisation des dispositifs d’apports volontaires pour la collecte du verre, des emballages ménagers et des papiers se poursuit à Besançon.

Cette évolution passe par le remplacement progressif des anciens conteneurs du centre-ville par des stations de tri nouvelle génération. D’accès plus facile, ces installations habillées par des artistes bisontins s’adaptent aux contraintes et contribuent à la qualité de vie du centre-ville de Besançon.

Des conteneurs pour répondre aux contraintes du centre-ville de Besançon : des espaces réduits, et un classement au Patrimoine Remarquable

Des lignes épurées et une hauteur limitée permettent une meilleure intégration urbaine et une accessibilité à tous les usagers. Le choix a été porté sur une matière plus durable dans le temps et plus facilement réparable : le métal. D’autres aspects techniques ont été travaillés comme l’ergonomie : un opercule dessiné pour laisser passer plus facilement les cartons pliés et les autres déchets recyclables. Un accroche sac permet à l’usager d’avoir les mains libres pour remplir le conteneur.

Allier praticité et esthétique : l’une des priorités de la Direction Gestion des Déchets

Avec l’appui des directions Communication de la Ville de Besançon et de Grand Besançon Métropole, le choix s’est porté sur des artistes bisontins souhaitant « habiller » les conteneurs. Les thématiques ont été laissées à la discrétion de chaque artiste, ce qui a offert un large panel de visuels hétéroclites invitant au dialogue dans l’espace public

Quelques mots sur les artistes choisis


Au départ, deux amies, Gwladys Darlot (graphiste) et Virginie Duval (photographe) décident d’exploiter leurs complémentarités. Depuis une dizaine d’années, elles proposent sur le territoire franc-comtois autant qu’à l’international, des collaborations variées, pour le milieu culturel comme pour l’identité de marque. Pour le projet des stations de tri, Gwladys et Virginie ont choisi de développer trois concepts distincts : les Rayons X, des illustrations qui répondent à la question « et si on pouvait voir à l’intérieur des conteneurs ? » ; les Selfies, à l’image des silhouettes passe-tête, des photographies de personnes cadrées sans la tête, laissent suggérer le possible cliché de soi sur les corps en mouvement ; et les Détournements de Chansons, clin d’œil à un café-concert du centre-ville. www.bulma-studio.com

Vit et travaille à Besançon. Il photographie pour de nombreuses revues, magazines et quotidiens (Libération). Marc apporte également sa contribution à des institutions culturelles, comme récemment au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. En parallèle, il mène une démarche artistique. Ces travaux sont des photographies, des montages sonores d’images fixes et en mouvements qui interrogent le regardeur sur sa relation aux espaces clos en mêlant les concepts de réel et de fantastique. A travers la série Entre Chien et Loup, deux univers coexistent : les animaux vivants et les espaces urbains vidés des habituels êtres humains. Les scènes sont nocturnes, seule la lumière des éclairages publics permet de rendre visible les animaux : peut-être une manière de naturaliser les animaux aux espaces urbains, ou une vision post apocalyptique d’une humanité disparue ?

www.marccellier.fr/

S’installe à Besançon en 2014 après 25 ans passés à Paris où elle a fait des études d’Histoire. Elle se lance dans le tatouage, après sa rencontre avec Jean-Marc Bassand, organisateur du Besançon Tattoo show. Son style propose une vaste palette pour voyager dans l’art du tatouage et de toutes ses représentations picturales : Blackwork/Dotwork/Ornemental, mais elle est aussi toujours motivée pour faire de la couleur ! Ses motifs : visages de femmes, fleurs et végétaux, animaux, bestiaire médiéval…

www.instagram.com/morgane.dorffer

 

Travaille à Besançon, ville où il a étudié et rencontré ses alter egos. Il s’est engagé avec eux dans la création de l’Atelier Superseñor spécialisé dans l’impression artisanale et la microédition. Après des autos-éditions remarquables telle que Les Gaufres Liégeoises, et des contributions à des formats courts et des revues alternatives, Adrien se lance dans un projet de narration plus aboutie et publie en 2019, Francolin son premier opus personnel. Dans l’espace public, la série Bestiaire de famille offre un territoire, un quartier à chaque famille composée d’êtres humains et d’un animal de compagnie. L’animal empruntant les traits des humains et les humains ceux de l’animal, les dessins suggèrent les influences réciproques et offrent à regarder des physionomies de l’ordre de l’étrangeté.

http://adrien.houillere.free.fr

Diplômée de l’ISBA, elle a créé à Besançon en 2008, l’agence Rhodosigne spécialisée en communication des entreprises et collectivités. Au-delà du travail de publiciste qu’elle pratique depuis plus de 20 ans, Sophie œuvre pour quelques clients au fait de son goût pour l’illustration et l’ornement, les motifs géométriques mais aussi végétaux et animaliers. Du dessin réaliste aux formes abstraites, son travail habille des stands, du mobilier, des bureaux, des cartes de vœux…et des sacs de tri ! Le visuel dessiné a un double objectif : faire du sac, un bel objet à porter et promouvoir la beauté de la nature. En habillant les stations de tri, il s’intègre davantage dans la ville. Pour Sophie, le geste de tri est un symbole de la préservation du milieu naturel et de sa biodiversité.

www.rhodosigne.fr


Vit et travaille à Besançon. Graffeur, street-artiste, muraliste, Nacle est un artiste qui s’est fait connaître après avoir réalisé de nombreuses fresques dans l’ancienne usine de la Rhodiacéta. Réalistes, figuratives ou figurées, ses œuvres ont un éclat, une force et une pertinence dans leurs expressions. Son travail s’articule entre le travail de la lettre, le réalisme en noir et blanc, ou le folklore populaire comme les comics avec toujours un besoin de couleurs et de fraîcheur.Pour ce projet, il s’est inspiré d’artistes contemporains tels qu’Andy Warhol ou Banksy, afin de rendre hommage aux personnalités de notre ville chargée d’histoire comme Hugo, Courbet ou encore Colette.

https://www.nacle.info/

 


Vit à nouveau à Besançon depuis 3 ans, après une trentaine d’années entre Paris et le monde entier où il a travaillé pour la presse nationale et internationale. Jean-Christophe photographie le milieu de la culture et du spectacle, il a notamment collaboré avec la Rodia, l’Orchestre Victor Hugo, les 2scènes. Reconnu comme un photographe des stars (Oasis, Jeff Beck, AC/DC, Les Rita Mitsouko…), il met à profit sa technique et son expérience pour révéler la beauté des couturières solidaires lors du confinement du mois de Mars dernier. Portraitiste de talent, il choisit néanmoins de s’éloigner de l’humain pour répondre aux exigences des stations de tri. Ce sont des images colorées de fête foraine, des photographies prises loin des foules habituelles durant une matinée d’été, qui égayeront l’espace public et l’imaginaire des usagers.

https://jcpolien.format.com/


Vit et travaille à Besançon. Après une courte période graffiti et pochoir, Aurel Rubbish se spécialise dans l’art du « paper cut », papiers découpés, dont il est aujourd’hui un des représentants les plus doués. Avec sa lame de cutter, Rubbish découpe minutieusement le papier pour créer une fine dentelle avec une précision d’orfèvre. Chacune de ses œuvres demande des centaines d’heures de travail. Influencé par le Symbolisme et l’Art Nouveau et très imprégné de l’univers végétal, Aurel nous ouvre les portes d’un univers fantastique. Visages et végétaux se mélangent avec harmonie dans ses œuvres.

https://www.instagram.com/aurelrubbish

Une incitation à trier plus et mieux encore

La modernisation des équipements de tri et de collecte s’inscrit dans une démarche d’amélioration à la fois de la captation des déchets recyclables et du cadre de vie. Le succès de cette opération nécessite une utilisation respectueuse des dispositifs et une participation active des habitants à trier plus et mieux encore.


Citéo, éco-organisme pour les emballages et papiers, apporte un soutien financier à hauteur de 80 % sur l’équipement des « stations aériennes » du projet mené au centre-ville de Besançon : financement des conteneurs aériens, prestations artistiques et outils de sensibilisation

 

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